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  • : Créé en 2006, ce blog rédigé par Valérie Beck autrefois consacré à la danse et à ma compagnie se diversifie davantage.
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Danser, telle la phalène sous la lune, le pinceau du calligraphe, ou l'atome dans l'infini 

                                              

marie-taglioni-in-zephire.jpg

29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 22:34

voici mon petit compte rendu posté sur danser en france


son de cloches légèrement différent avec moi!!!

si je suis ressorti complètement enthousiaste, c'est uniquement grâce à denis Matvienko

de mon point de vue, il porte le ballet de bout en bout, lui insuffle son âme, son énergie, sa passion, sa danse!

rien que pour cela, je suis ravie d'avoir vu Spartacus. Cet artiste - invité - dénote complètement avec le reste de la troupe!


maintenant le ballet!

sincèrement, j'ai trouvé les chorégraphies plutôt vieillotes et mal fichues par moment, à un point tel que le premier acte m'a fait périr d'ennui sauf lorsque Spartacus arrivait
le tout est naîf!

les chorégraphes hollywoodiens parfois ont été plus inspirées dans les danses orgiaques.

    Les queues des petits faunes qui sautillent... ou les bergers qui singent Maurice Chevalier et sa canne...
Bon j'exagère?
    Non, c'est juste que j'ai trouvé tout cela vraiment vieillot

    Mais il y a des moments plus réussis : notamment la scène ou Spartacus dans un dernier élan s'élance au nom de la liberté et se retrouve empalé sur les lances... moment extrêmement saisissant tant Matvienko s'investit dans son rôle.
    Ce Spartacus/matvienko m'a rappelé Burton/Marc Antoine dans Cléopatre, quand au matin tous l'ont abandonné et qu'il s'élance seul avec son petit cheval dans le grand désert...


    Je n'ai pas aimé du tout la frêle Lunkina - elle est extrêmement   longiligne  - personnellement, cette fragilité, ce manque de chair, j'ai du mal !je n'ai ressenti nulle émotion mais beaucoup d'ennui en la voyant danser....

j'ai nettement préféré Shipulina pour sa présence, même s'il est vrai qu'elle n'avait tendance à ne jouer que sur un seul registre, celui de la séduction

    Chapeau pour la scène au baton, ou elle doit imposer sa présence malgré les couples enlacés au sol qui se trémoussent sur scène pour simuler l'amour ( pas du meilleur goût non plus, ça fait diversion...)

quand à Crassus, je l'ai trouvé immature et fade, et sa perruque!!!
il avait du mal à donner de l'ampleur à son personnage; je n'y croyais vraiment pas...

oui, les costumes sont vieillots, et les Romains du premier acte, plutôt rigolos!

ensuite, le deuxième puis le troisième acte m'ont plus emportée - mais pas toujours!- et j'ai trouvé le corps de ballet parfois un peu brouillon, un peu fouillis

certes, il y a du plaisir à danser, tous se donnent à fond, mais quelque chose de brouillon quand même!

mais grands dieux! l'orchestre!!!

Katchaturian ne brille pas par sa finesse, mais alors servi par l'orchestre Colonne, c'est carrément de la fanfare de cirque!

le beau duo Spartacus/phrygia : gâché par des cordes décalées par rapport aux bois!
un massacre!
et ce n'est qu'un exemple

chacun jouait dans son coin, il n'y avait aucune nuance : tout à coup, un tuba braillait, puis le xylo se déchainait comme un fou, une vraie foire!

bon...

à tout prendre, je préfère mille fois Ivan le terrible, mais il faut dire qu'à l'opéra de Paris, il a été servi par des décors et des costumes magnifiques...

en fait, remis un peu au gout du jour avec des chorégraphies dénaisées, ce Spartacus me plairait beaucoup!!!!
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